Passer au contenu principal Passer au clavardage

Des conseils financiers gagnants

Qu'ont en commun les chefs, les athlètes et les artistes professionnels ? Des Canadiens partagent les conseils financiers qu'ils auraient aimé recevoir dans leur jeunesse.

14 octobre 2021

Écrit par Tangerine

Winning words of financial wisdom

Qu'ont en commun des chefs, des athlètes et des artistes professionnels ?

Du talent, bien entendu, mais aussi un sens de l'entrepreneuriat et une volonté de poursuivre un rêve qui a dû sembler parfois hors de portée.

Les obstacles auxquels ils se sont heurtés — financiers ou autres — et la façon dont ils les ont contournés peuvent être riches de leçons.

C'est pourquoi nous avons décidé de solliciter des perspectives financières non pas auprès d'experts en la matière, mais plutôt de quelques Canadiens exceptionnels qui, nous en sommes convaincus, ont des conseils durement acquis à partager.

Chacun d'entre eux nous fait part du meilleur conseil qu'il ou elle aurait aimé recevoir dans sa jeunesse — une dose de sagesse en rétrospective dont beaucoup d'entre nous pourraient bénéficier.

« Pour profiter de la vie à long terme sans stress financier, tu dois faire des sacrifices à court terme. » 

Nav Bhatia

Nav Bhatia, homme d'affaires, philanthrope et « Superfan » (en anglais) des Raptors de Toronto

« J'ai traversé de nombreuses épreuves », raconte M. Bhatia en évoquant le début de sa carrière au Canada après son arrivée de l'Inde en 1984. Il a persévéré au fil des ans, ditil, en « travaillant fort et en traitant tout le monde comme je veux être traité ».

Un conseil qu'il aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « J'aurais aimé pouvoir me dire, "Nav, tu n'as pas besoin de vêtements et de voitures de luxe. Pour profiter de la vie à long terme sans stress financier, tu dois faire des sacrifices à court terme." Je n'avais rien quand je suis arrivé ici et chaque cent a été durement gagné, mais j'aurais dû éviter quelques achats qui ont fait plus plaisir à mon ego qu'à mon compte bancaire. En fin de compte, j'ai pu profiter des meilleures choses de la vie, mais j'aurais pu y arriver plus tôt. »

Kia Nurse

« Payetoi toujours en premier. »

 

 Kia Nurse, étoile de la WNBA, championne de Tangerine

« J'ai lu The Wealthy Barber (en anglais) lorsque j'ai commencé à gagner de l'argent, et son contenu m'a paru très pertinent. C'est un livre plein de bon sens et facile à lire », explique la joueuse des Phoenix Mercury.

Un conseil qu'elle aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : Un des conseils de ce livre à grand succès m'a vraiment marqué. « Quand tu reçois un chèque de paye, verse d'abord 10 % à ton épargne. »

« C'est ce qui m'a le plus frappé », précise Nurse. « Prenez un pourcentage, mettezle de côté, et ensuite vous n'y penserez plus. Ainsi, chaque mois, lorsque vous recevez votre paye, ce pourcentage est déjà parti et vous vous dites, "oh, c'est normal, c'est ma paye". Mais en réalité, vous épargnez. » 

« Ne crains pas l'échec. » 

Christine Cushing, chef et productrice de produits alimentaires, Christine Cushing Artisan Products. A animé Christine Cushing Live (Food Network), Fearless in the Kitchen (OWN) et Confucius Was a Foodie (PBS).

Mme Cushing est une chef professionnelle depuis près de 30 ans. À ses débuts, quand les choses se compliquaient, elle se demandait : « Ce cheminement me plaitil encore ? ». Si la réponse était non, elle s'engageait dans une autre voie pour continuer à partager son amour de la cuisine. Cela l'a menée à une carrière florissante d'animatrice télé et de productrice de produits alimentaires.

« La télé m'a permis de combiner mon amour de la cuisine avec mon amour des langues et je me suis aperçue que ma force réside dans ma capacité à inspirer les autres à cuisiner et à leur montrer comment le faire. J'ai également fait de chaque jour un cheminement unique », explique Cushing.

Un conseil qu'elle aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : Ne crains pas l'échec. « Les soidisant échecs vous apprendront infiniment plus que ce que vous pouvez vous imaginer et vous pousseront audelà des limites que vous croyez pouvoir atteindre. »

Elle ajoute : « Assurezvous de célébrer chaque grande réalisation avant de vous lancer à la conquête du prochain sommet ! ».

Mary Luz Mejia 

« Compare les prix. » 

 

Aaron O'Bryan, coiffeur de célébrités

On pourrait croire que d'être le coiffeur de célébrités comme Marilyn Denis (en anglais), ainsi que d'être un habitué de son émission et de Your Morning, permettrait à Aaron O'Bryan, propriétaire du Cellar Salon (en anglais) à Toronto, de se reposer sur ses lauriers.

Malgré une clientèle florissante et un salon en pleine expansion, il n'était pas satisfait. Aaron a lancé sa gamme de produits de coiffureAOB Products (en anglais) au plus fort de la pandémie. Sa réussite a été rendue possible par les leçons qu'il a apprises en cours de route.

« L'un des principaux obstacles que j'ai rencontrés en cours de route était de dépenser de l'argent pour des articles inutiles », raconte O'Bryan. « À force de flamber mon argent, j'ai fait des folies sur bien articles au fil des ans — je n'achetais que ce qu'il y avait de mieux ou ce que je pensais être nécessaire pour mon entreprise. Avec le recul, je me suis rendu compte que c'était du gros gaspillage d'argent. »

Un conseil qu'il aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « Compare les prix. Il n'y a rien de mal à trouver une bonne occasion — tu n'es pas toujours obligé d'acheter ce qu'il y a de mieux sur le marché. La vraie mesure du succès, c'est un solde bancaire solide et croissant qui permet bâtir un avenir prometteur. »

—Kelley Keehn  


« Reste fidèle à ta vision. »

 

Craig Wong, chef/propriétaire dePatois et deBar Mignonette à Toronto ainsi que de Ting Irie à Dubaï. Animateur des émissions Cook Like a Chef et Combination Plates sur CTV.

Disposant d'un capital limité, Wong a appris à donner la priorité aux besoins plutôt qu'aux désirs — chose difficile pour quelqu'un qui s'avoue perfectionniste.

« J'ai vraiment dû bien réfléchir à la meilleure façon de dépenser mon capital limité et je me suis toujours demandé quel était l'objectif principal. Il faut y réfléchir soigneusement, sinon on risque d'y laisser sa chemise ! »

Un conseil qu'il aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « Reste fidèle à ta vision. J'ai appris à composer avec les gens qui me disent non, c'est inévitable. Ils peuvent me dire non 1 000 fois, mais je demanderai 1 001 et 1 002 fois jusqu'à ce qu'on me dise oui. »

Mary Luz Mejia


« Si ça te passionne, fonce. » 

 

Natalie Spooner, joueuse de hockey, médaillée d'or olympique, a participé aux émissions Amazing Race Canada et Battle of the Blades.

Amenezen des défis ! Ce n'est pas en reculant devant les défis que Natalie Spooner est devenue l'une des joueuses de hockey les plus décorées du pays.

Un conseil qu'elle aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « Je dirais à cette jeune fille qui adore le hockey, mais qui s'inquiète un peu des obstacles financiers : si ça te passionne, fonce. »

Il ne faut pas voir ça comme un obstacle, conseilletelle.

« Considère la situation comme une opportunité. Pourquoi ne pas trouver un commanditaire pour dénicher des fonds qui t'aideront à réaliser tes rêves ? »  


« Il n'y a pas de parcours simple à suivre. » 

 

Marie Saint Pierre, créatrice de mode

Lorsqu'on porte les vêtements de la créatrice montréalaise Marie Saint Pierre, on a l'impression d'être la toile d'une superbe œuvre d'art. Elle incarne la beauté, l'originalité et la fonctionnalité et dégage un luxe accessible à toutes les silhouettes. Pourtant, la voie du succès a été semée d'embûches.

« Il n'y a pas de parcours simple à suivre », ditelle. « Les maisons de couture françaises et italiennes ont été créées il y a plus de 100 ans. C'est un processus de longue haleine, alors il faut faire preuve de patience. Le design est une passion et non une quête de richesse. »

Il aurait été facile de faire produire ses créations dans des pays moins coûteux. N'étant pas du genre à prendre le chemin le plus facile, elle a insisté pour que ses créations soient réalisées au Canada.

Saint Pierre comprend très bien que sans financement, vos rêves ne pourront jamais se réaliser. « Je suis une créatrice et je dois apporter cette créativité au financement de mes projets. C'est difficile et cela explique pourquoi si peu de marques émergent ici. Mais l'industrie me passionne et les objectifs à long terme me guident. C'est essentiel non seulement dans la vie et la gestion de l'argent, mais aussi dans le monde des affaires et dans vos finances personnelles. »

Un conseil qu'elle aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « Tu ne veux pas le savoir », répondelle avec un rire énigmatique. « Face à une industrie complexe, il faut en avoir une profonde compréhension et faire preuve de persévérance pour se frayer un chemin là où il n'y en a jamais eu. » Les connaissances et la persévérance sont les clés de son succès singulier.

—Kelley Keehn


« Mettez de l'argent de côté. »

 

Sébastien Toutant, planchiste, médaillé d'or olympique

« La vie est courte, alors il faut s'amuser et en profiter », concède Toutant, qui a trouvé sa passion dès l'enfance et a commencé à faire de la compétition professionnelle au début de son adolescence. Il en sait donc long sur la nécessité de se lancer sur la bonne voie dès un jeune âge.

Un conseil qu'il aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : Le conseil de Toutant pourrait s'appliquer à d'autres athlètes qui se lancent dans une carrière professionnelle et qui, selon lui, devraient se permettre de dépenser (ou de « s'amuser avec ») 60 % de leurs revenus — « ces 40 % sont super importants pour mettre de l'argent de côté au cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu pendant quelques années ». 

 


« Petit train va loin. » 

 

Hanif Harji, entrepreneur dans le domaine de l'hôtellerie et restaurateur à l'origine du Scale Hospitality Group, qui compte plusieurs restaurants à Toronto et à Miami.

De nos jours, travailler dans l'hôtellerie est une question de qualité et d'exécution, affirme Hanif Harji. Ces deux éléments doivent être « de classe mondiale » pour être compétitifs à l'échelle internationale.

Un conseil qu'il aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « J'étais un peu trop agressif dans ma jeunesse. Je voulais passer d'une affaire (commerciale) à l'autre, ce qui signifiait que je devais trouver de plus en plus d'investisseurs. Il faut du temps pour gérer les investisseurs et assurer une communication claire. Ces gens investissent et misent sur toi, alors il faut respecter ça et leur donner du temps et des informations adéquates. »

Persévérer, travailler fort, sortir des sentiers battus, veiller à ce que les investisseurs obtiennent un bon rendement : voilà ce qu'Harji a appris à faire.

—Mary Luz Mejia


« J'ai posé plein de questions. » 

Teresa Spinelli, president, Italian Centre Shops

Depuis plus de 60 ans, lorsque les Albertains ont envie de délices épicuriens, d'un service hors pair, de superbes épiceries fines et de spécialités difficiles à trouver, ils se tournent vers les cinqItalian Centre Shops (en anglais) de la province. Teresa Spinelli, 37 ans et aujourd'hui présidente de la chaîne d'épicerie, n'aurait jamais cru qu'elle dirigerait un jour l'entreprise familiale. Elle s'est rapidement concentrée sur les moyens de maximiser le flux de trésorerie.

« L'une des façons d'augmenter le flux de trésorerie était d'investir le capital de l'entreprise, mais ça a été une expérience très difficile pour moi. Mes parents n'ont pas appris à investir, donc je ne connaissais moimême rien à ce sujet. Ensuite, il s'agissait d'argent que mes parents avaient accumulé en travaillant 12 heures par jour pendant des décennies. La responsabilité pesait lourd. »

N'étant pas du genre à reculer devant un défi, Spinelli a compris l'importance du savoir. « En plus de gérer l'entreprise et de m'occuper de ma famille, j'ai suivi un cours du soir de six semaines sur les notions de base en matière d'investissement. »

Alors, comment ça s'est passé ? « La chose semble facile, mais ce fut très, très difficile. J'ai dû faire beaucoup d'introspection et prendre des risques calculés. J'ai posé plein de questions et pris des décisions difficiles. Heureusement, elles ont fonctionné et, au fur et à mesure, j'ai pris confiance en mes connaissances en matière d'investissement. Je pouvais alors respirer et aller de l'avant avec d'autres idées. »

Un conseil qu'elle aurait aimé recevoir dans sa jeunesse : « Si j'avais su que je dirigerais un jour l'entreprise familiale, j'aurais certainement poursuivi des études en gestion des affaires. Il faut absolument comprendre comment lire les états financiers et les nombreuses facettes des rouages complexes d'une entreprise viable. J'ai dû apprendre tout ça par moimême. »

—Kelley Keehn

Cet article ou cette vidéo (le « contenu »), selon le cas, est fourni par des tiers indépendants qui ne sont pas affiliés à la Banque Tangerine ou à l’une de ses sociétés affiliées. La Banque Tangerine et ses sociétés affiliées n’endossent ou n’acceptent aucune responsabilité envers toute perte financière ou d’investissement découlant de l’utilisation de ce contenu.

Le contenu est fourni à des fins d’information et d’éducation générales seulement. Il n’est pas destiné à être utilisé à titre de, ou à donner, des conseils financiers, fiscaux ou d’investissement personnels. Il ne tient pas compte des objectifs spécifiques, de la situation personnelle, financière, juridique ou fiscale, ou des circonstances et besoins particuliers de tout individu spécifique. Aucune information comprise dans le contenu ne constitue, ou ne doit être interprétée, comme une recommandation, une offre ou une sollicitation par la Banque Tangerine d’acheter, de détenir ou de vendre tout titre, produit ou instrument financier qui y est mentionné ou de suivre une stratégie d’investissement ou financière particulière. En prenant vos décisions financières et d’investissement, vous consulterez et vous fierez à vos propres conseillers et demanderez votre propre avis professionnel concernant la pertinence de la mise en œuvre des stratégies avant de prendre des mesures. Toute information, donnée, opinion, point de vue, conseil, recommandation ou autre contenu fourni par un tiers est uniquement celui de ce tiers et non de la Banque Tangerine ou de ses sociétés affiliées. La Banque Tangerine et ses sociétés affiliées n’acceptent aucune responsabilité à cet égard et ne garantissent pas l’exactitude ou la fiabilité de toute information dans le contenu du tiers. Toute information comprise dans le contenu, y compris les informations relatives aux taux d’intérêt, aux conditions du marché, aux règles fiscales et autres facteurs d’investissement, peut être modifiée sans préavis, et ni la Banque Tangerine ni ses sociétés affiliées ne sont responsables de la mise à jour de ces informations.

Les Fonds d’investissement Tangerine sont gérés par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. et sont offerts en ouvrant un compte de fonds d’investissement chez Fonds d’investissement Tangerine ltée. Ces entités sont des filiales en propriété exclusive de la Banque de Nouvelle-Écosse. Un investissement dans un fonds commun de placement peut donner lieu à des frais de courtage, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les taux de rendement indiqués sont les rendements totaux composés annuels historiques, y compris les variations de la valeur unitaire et le réinvestissement de toutes les distributions, et ne tiennent pas compte des frais d'acquisition, de rachat, de distribution ou d'exploitation, ni des impôts sur le revenu payables par tout porteur de titres qui auraient réduit les rendements. Veuillez lire le prospectus avant de faire un placement. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement dans l’avenir.