Tuning out market noise
Parmi les pires distractions pour un investisseur à long terme, songeons aux manchettes sur les fluctuations du marché à court terme, qu’elles soient dues à des changements économiques, à l’actualité ou à toute autre chose. Autrement dit, le bruit du marché.
Regardez ces gros titres :
4 août 2011 : « Les actions plongent à cause de la peur d'une crise mondiale » (en anglais seulement)
30 septembre 2013 : « Dow Jones et NASDAQ en forte baisse à la veille d'un arrêt des services gouvernementaux non essentiels » (en anglais seulement)
24 octobre 2018 : « Le marché des actions en déclin sera en territoire négatif pendant un an » (en anglais seulement)
Précisons qu'entre le début de l'année de la première manchette et la fin de 2019, le S&P 500 (l'un des principaux indices boursiers aux ÉtatsUnis) a enregistré un rendement annualisé de 11,37 %. À un tel taux de rendement, chaque dollar investi aurait atteint 2,63 $¹.
Ne perdez pas de vue :
1. On ne peut jamais savoir comment les marchés réagiront à la suite d'événements économiques ou géopolitiques. Ils peuvent rebondir, stagner ou poursuivre leur chute.
2. Il se produira toujours des événements qui provoqueront de l'incertitude et, en tant qu'investisseurs à long terme, notre détermination sera mise à l'épreuve de temps à autre.
Composer avec le bruit du marché
Ces manchettes nous font perdre de vue le rendement du marché à long terme et attirent notre attention sur la volatilité à court terme, ce qui peut nous pousser à modifier notre stratégie d'investissement. Or, c'est souvent en apportant des changements à leur portefeuille en réaction à ce « bruit » que les investisseurs passent à côté des profits qu'ils pourraient enregistrer s'ils se contentaient de s'en tenir à leur plan.
Créez votre portefeuille selon une optique à long terme
Bien entendu, la prudence exige de tenir compte de l'imprévisibilité des marchés à court terme, mais à long terme, l'investisseur patient sera récompensé d'avoir laissé passer ces fluctuations. Plus vous vous concentrez sur les fluctuations à court terme, plus vous serez tenté d'abandonner votre plan d'investissement à long terme.
Et rappelezvous : à moins que votre portefeuille ne soit composé à 100 % d'actions (qu’il s’agisse d’actions ou de fonds négociés en bourse), il sera probablement moins volatil que les manchettes indiquent.
Ignorez le brouhaha
Ce principe n'est pas nouveau. Il a toujours existé et existera probablement toujours. Jetez un œil au graphique 100 ans d'histoire de la moyenne industrielle Dow Jones (en anglais seulement). Si vous prenez un peu de recul, vous remarquerez la courbe : certes, on constate des fluctuations, mais au bout du compte, la tendance est à la hausse. Voilà la différence entre l'optique à court terme et l'optique à long terme.
1 En fonction des données de ce graphique (en anglais seulement) et des calculs effectués ici (en anglais seulement). Ajusté en fonction de l'inflation, comprend le réinvestissement des dividendes.