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Épargner, dépenser, recommencer : trois histoires d’argent

On peut tirer beaucoup d’enseignements de la façon dont les autres gèrent leurs finances. Nous avons donc parlé à trois Québécois dont les situations sont très différentes.

7 decembre 2023

Écrit par Tangerine

À retenir

  • Découvrez l’histoire de trois jeunes Québécois dont la situation financière et l’approche de l’épargne sont très différentes.
  • Damien est père de deux enfants et doit faire attention à son argent afin de procurer à sa famille ce qu’elle veut et ce dont elle a besoin.
  • Évelyne est une étudiante qui sait comment respecter un budget, mais qui a besoin d’aide pour acquérir des connaissances en matière de finances personnelles.
  • Maxwell gagne un bon salaire et s’est bien organisé pour sa retraite, mais avec les récentes hausses du coût de la vie, il doit surveiller ses dépenses en matière de logement.

Save, spend, repeat: Three money stories

En matière de finances, la situation de chacun est unique, mais on peut apprendre beaucoup de la vie des autres – qu’ils gagnent des sommes enviables ou qu’ils vivent d’un chèque de paye à l’autre.

Plongeons-nous dans les histoires et expériences de trois personnes vivant des situations bien différentes aux quatre coins du Québec. On vous présente trois jeunes : un père qui doit compter ses sous pour offrir ce qu’il y a de mieux à sa famille, une étudiante qui ne sait pas trop par où commencer pour prendre sa situation financière en main et un homme d’affaires qui a réussi à s’assurer une situation confortable et qui choisit soigneusement ses placements.

Leurs histoires pourraient vous motiver, vous aider à vous fixer vos propres objectifs, à améliorer vos habitudes et vous sentir en bonne compagnie lorsque vous vous demandez : « C’est-tu normal que j’aie de la misère à payer ma carte de crédit? Comment ça se fait que mon cousin réussit à se payer une grosse cabane alors que j’ai même pas les moyens de regarder les condos sur Google Street View? Est-ce que j’ai assez d’épargne pour mon âge? Les experts recommandent d’épargner 20 % de son revenu, mais est-ce seulement possible? »

 

1 - Jeune père avec budget serré

Nom Damien

Âge 34 ans

Occupation Technicien en travail social

Dettes Une voiture et un petit emprunt hypothécaire

Épargne Un peu d’épargne à court-moyen terme, un régime de retraite public

Lieu de résidence Saint-Moïse

Bon coup financier Maintenir ses dettes les plus basses possible. « Je suis allergique aux dettes », dit Damien.

Péché mignon financier Popcorn à 10 $ au cirque

Damien est un jeune père de famille de deux enfants d’âge primaire. Sa petite famille est au centre de sa vie, et pour simplifier la gestion du budget familial, il fait passer toutes ses dépenses par le compte conjoint qu’il a avec sa blonde (et la mère de ses enfants). « Il y a pratiquement juste mon téléphone et mon argent de poche que je gère de mon bord! », dit-il.

« Il en manque! »

Damien et sa conjointe ont des salaires qui sont respectables sans être très élevés. Lui est technicien en travail social et gagne dans les 60 000 $ annuellement, et elle travaille dans le domaine de l’éducation et gagne au-dessus de 70 000 $.

Deux salaires raisonnables, donc, qui semblaient adéquats à Damien pour élever sa famille… jusqu’à récemment. « De plus en plus, il n’en reste pas en e***, et même souvent il en manque. Et pourtant, je considère qu’on a deux bonnes jobs, et on n’a pas un gros emprunt hypothécaire. »

Damien et sa famille vivent dans un petit village en région, ce qui réduit énormément les coûts d’habitation en comparaison de ceux des grands centres. Pourtant, la vie leur coûte de plus en plus cher, même là où ils habitent : « C’est la première fois qu’on coupe à des places; des fois, on est sur la margarine pour un bon bout. »

Comment peut-on dire non à nos enfants qui nous font des yeux de biche?

Damien tente d’épargner, mais dans le contexte actuel, il trouve ça difficile, surtout que les deux parents ne sont pas prêts à couper dans les dépenses pour leurs enfants : « Quand le cirque passe dans notre petite communauté, c’est dur de ne pas y aller, et même quand on y va, c’est difficile de dire non quand les enfants nous demandent le popcorn à 10 $. Ce que je réussis à épargner, ce n’est pas vraiment à long terme. J’en mets un petit peu de côté et ça paye mes pneus ou des petites dépenses comme ça. »

Pour la retraite, Damien comptera surtout sur le fonds de pension de son employeur, qui lui fournira heureusement un assez bon coussin. Il s’avoue assez peu préoccupé par la question de la retraite : « Quand mon père est mort, trois mois avant sa retraite, ça a un peu changé ma perspective de l’épargne pour la retraite. Ma théorie, c’est “arrête pas de vivre pour la retraite”. Ce que tu aimes faire dans la vie, rien ne te garantit que tu vas être capable de le faire à la retraite. J’ai toujours été heureux quand j’étais relativement pauvre, je serai heureux relativement pauvre à ma retraite. »

Endurer son bazou

Damien travaille fort pour résister aux sirènes de l’endettement : « J’étire mon vieux char le temps qu’on finisse de payer notre minivan, parce que je ne vois pas comment je pourrais trouver un autre 400-500 $ par mois dans notre budget pour un véhicule neuf. Je sais très bien que si je vais dans un concessionnaire demain matin, je peux tout à fait me faire financer un char à 40 000 $ ou à 50 000 $, mais je ne veux pas tomber dans le piège. »

2 - Jeune étudiante cherche comparatifs

Nom Évelyne

Âge 20 ans

Occupation Étudiante

Dettes Aucune!

Épargne 5 000 $

Lieu de résidence Drummondville

Bon coup financier Toujours payer le solde de sa carte de crédit en entier.

Péché mignon financier Du fast-food

Comparée à Damien, Évelyne en est aux débuts de sa vie adulte. Elle est encore étudiante, dans un programme technique, et habite chez ses parents, qui lui payent ses études. Si elle travaille, donc, c’est surtout pour payer ses dépenses personnelles et pour épargner.

Une bonne élève (pauvre)

Évelyne travaille comme entraîneuse sportive, en plus d’arbitrer des parties de basketball à l’occasion. C’est une bonne élève, alors elle priorise ses études, quitte à ce que son revenu annuel s’en ressente : « Je gagne environ 10 000 $ par année, parce que je ne travaille pas pendant l’année scolaire. Je peux me le permettre : on remercie mes parents! »

Jeune et soucieuse

Évelyne est plutôt sérieuse quand vient le temps de penser à ses finances : « Je n’ai aucune dette. J’ai une carte de crédit avec une toute petite limite de 500 $ et je paye mon solde à 100 % chaque mois. » Elle utilise sa carte de crédit pour de petites dépenses ponctuelles comme une sortie au bar, des achats de vêtements ou, son péché mignon, un peu trop de fast-food (oui, même les sportives aiment les frites bien grasses).

Et si ses parents payent ses études pour le moment, elle sait que le jour où elle sera la seule responsable de ses finances approche, une perspective qui l’inquiète : « C’est sûr qu’avec la situation en ce moment, je me demande si je vais avoir accès à une maison pis tout ça, comme mes parents. »

Une économe qui déteste l’argent

Évelyne a déjà amassé 5 000 $ en épargne, ce qui est impressionnant pour quelqu’un d’aussi jeune. Elle me signale toutefois que ce montant dort dans un compte d’épargne qui ne rapporte que des rendements modestes.

Du même souffle, Évelyne m’avoue détester les questions financières et se sentir un peu désarmée face aux décisions à prendre à propos de son argent. L’inflation ne la rend pas particulièrement nerveuse, puisqu’elle n’a pas beaucoup de dépenses. C’est plutôt son manque de connaissances qui l’inquiète, dit-elle : « Je devrais me mettre à l’investissement, mais j’haïs l’argent! Je ne sais pas où me situer, on dirait, et personne n’aime parler d’argent. J’aimerais ça avoir des chiffres pour les comparer aux miens, pour voir si je suis sur la bonne voie ou si j’ai besoin de m’inquiéter. »

Heureusement, beaucoup de renseignements sont à sa disposition pour qu’elle puisse acquérir plus de connaissance et de confiance en matière d’investissements, y compris sur ce site.

3 - Le jeune homme d’affaires

Nom Maxwell

Âge 30 ans

Occupation Gestionnaire de projets

Dettes Un prêt hypothécaire de 350 000 $, aucune autre dette.

Épargne Contributions maximales à son REER, en plus du régime de retraite de son employeur

Lieu de résidence Saint-Bruno-de-Montarville

Bon coup financier Met systématiquement ses surplus dans un CELI.

Péché mignon financier Trop de sorties au resto

Pour une personne en début de trentaine, Maxwell est dans une situation financière que plusieurs qualifieraient sans doute d’enviable, d’autant plus que son parcours scolaire est un peu atypique : « J’ai un DEC en sciences de la nature, mais au lieu d’aller à l’université tout de suite après, j’ai commencé à travailler à 19 ans. Après, j’étais censé retourner aux études à temps plein, chose que je n’ai jamais faite. Finalement, j’ai fait un certificat universitaire à temps partiel en travaillant à temps plein. »

De courtes études, un bon salaire

C’est que le travail s’est avéré payant pour Maxwell : il gagne 121 000 $ annuellement. Il craignait, au début, que ses études raccourcies le mettent dans une situation risquée plus tard, craintes qui se sont estompées avec le temps : « Quand j’ai commencé, j’avais peur qu’il arrive quelque chose et que je me retrouve dans le trouble. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de craintes : s’il arrivait quelque chose à l’entreprise où je travaille, je trouverais autre chose. »

Futur patron

En fait, les choses vont tellement bien qu’il est en processus de rachat de l’entreprise où il travaille! Cela dit, ça ne signifie pas que la vie est toujours simple pour lui. L’inflation et la hausse des coûts d’habitation l’affectent, lui aussi, surtout en ce qui a trait à son épargne : « Avant, je faisais des virements automatiques à toutes les payes pour épargner. Mais là, j’ai une maison que je paye seul. Je suis donc seul pour assumer toutes les dépenses – remboursement du prêt hypothécaire, taxes, etc. Mes dépenses mensuelles pour me loger sont donc quand même élevées. Je considère que mon épargne, en ce moment, c’est ma maison. »

Maxwell a quand même de l’épargne : il a toujours cotisé le montant maximum permis à son REER, qui atteint maintenant 60 000 $, en plus de pouvoir compter sur un fonds de pension d’un emploi précédent. En plus, il n’a aucune dette en dehors de son prêt hypothécaire, pas même un prêt automobile ou un prêt personnel.

Bref, avec un fort solde d’épargne, un revenu confortable et un bas niveau d’endettement, Maxwell n’est pas particulièrement inquiet pour l’avenir. « Les taux d’intérêt hypothécaires m’inquiètent un peu, mais mon renouvellement est dans quelques années : j’espère que les taux vont se stabiliser à un niveau plus bas d’ici là. Oui, je sens les contrecoups de l’inflation, mais j’ai assez épargné dans la vie, et je pense que ma situation va être positive malgré tout. »

Conclusions : qu’est-ce qu’on peut apprendre de tout cela?

D’une part, l’inflation et l’augmentation des taux d’intérêt qu’elle a engendrée ont affecté tout le monde, de la très jeune étudiante au père de famille en passant par le célibataire relativement bien nanti.

Cette situation rend l’importance de faire un budget et de s’y tenir d’autant plus grande. Heureusement, faire un budget, ce n’est pas compliqué avec l’outil Limite de dépenses de Tangerine, qui simplifie le suivi de vos dépenses – un outil qui pourrait être utile autant à Évelyne, qui n’aime pas trop parler d’argent, qu’à Damien, qui cherche à réduire ses dépenses.

Et pour les grands projets, qu’il s’agisse de remplacer sa voiture par un modèle récent, comme aimerait le faire Damien, ou d’acheter une entreprise, comme Maxwell, l’épargne est un incontournable. Et encore une fois, Tangerine peut vous aider!

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